CECI N'EST PAS MAGRITTE....

.....mais le travail des élèves de la maternelle de l'école Sainte Agnès, mélangés entre différents niveaux, comme à l'habitude pour les semaines artistiques. L'artiste belge était à l'honneur cette fois-ci et quatre projets ont été réalisés en hommage à ce représentant du surréalisme, mouvement qui croit à la toute puissance du rêve et qui explore l'imaginaire et l'inconscient.

  > Dans la classe de maitresse Camille, les élèves ont pu observer deux œuvres :

        

La première, "Le fils de l'homme" montre un homme avec un chapeau et une pomme cachant son visage. Magritte aimait faire planer un mystère dans ses tableaux, on a envie de voir le visage de l'homme mais il est caché. 

  

Les enfants ont pu s’en inspirer en réalisant leur portrait à la manière de Magritte.

 

 La seconde, « Les pommes masquées », présente deux pommes avec un masque. Magritte a voulu d’une part donner une forme de vie à ces objets, et d’autre part préserver une forme de mystère en masquant le "visage". 

Pour s’en inspirer, les enfants ont décoré et découpé des masques, ce qui a permis de fêter également mardi gras ! 

                                        

  > Avec maitresse Céline , les enfants sont partis dans les airs...

Ils devaient peindre un ciel bleu et y mettre quelques nuages blancs. Ils ont découpé sur une feuille noire un oiseau dessiné avec un gabarit. Ils ont ensuite superposé les deux feuilles et l'oiseau.

 

Et voilà le travail....cela donne un belle nuée d'oiseaux ! 

Mais attention ceci n'est pas un oiseau :)

Pour Magritte,  il y a de l’espoir dans cet oiseau. Il indique que le ciel est beau et que l'on peut le comparer à l’intérieur de soi...

> Maîtresse Isabelle a proposé aux élèves de travailler en binôme afin de réaliser une œuvre à la manière de Magritte...une silhouette noire qui s’échappe par un trou de serrure pour goûter au plaisir de la lumière du ciel. 

 Les plus petits se sont vus confiés la peinture à l’éponge d’une partie de la porte ainsi que la réalisation des nuages.

Quant aux plus grands, ils ont colorié le trou de serrure avant d’y peindre la silhouette d’un personnage avec un pochoir. Une collaboration appréciée de tous.

  

> Dans la classe de Maîtresse Sarah, plusieurs œuvres étaient étudiées.     

Tout d'abord, l'illustre tableau "La trahison des images" représentant une pipe avec pour légende associée le texte "Ceci n'est pas une pipe". L'intention du peintre : nous faire comprendre qu'ici nous avons seulement l'image d'une pipe et non une pipe réelle.

                                                             

Idem avec "Ceci n'est pas une pomme" : même peinte de manière très réaliste, le tableau représente l'image d'une pomme mais en aucun cas une vraie pomme qui pourrait être croquée. 

Les élèves ont ensuite interprété ces œuvres avec des pommes, carottes, poires ou navets (en écho à nos travaux de classe sur le goût)

 

Tandis que les plus petits coloriaient l'image des fruits ou légumes à la craie grasse, les plus grands faisaient du graphisme pour les cadres des tableaux ou écrivaient la légende du tableau.

...  Un vrai travail d'équipe !

En parallèle, certains élèves ont travaillé sur le tableau "La clef des songes". 

    Celui-ci montre des objets dont les titres n'ont rien à voir avec ce qu'ils représentent. Le peintre nous déstabilise quant à nos habitudes, bouleverse nos certitudes.

 

Un groupe d'élèves a découpé au choix certaines de ces images et choisi le titre qu'il souhaitait (d'autant plus facilement qu'ils ne savent pas lire). Ici aussi, les titres et les images ne correspondent pas, bousculant ainsi nos traditions.